Le CT en 2026

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Phil
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Le CT en 2026

Message par Phil »

Bonjour
hormis l'airbag takata qui sera sanctionné si pas changé, il n'y a rien pour nous, possesseurs d'XM qui nous embêtera.

article récupéré chez prix-ct.com

Des règles durcies sous l’impulsion de l’Union européenne

Le contrôle technique automobile, tel qu’il existe depuis plusieurs années, va connaître une transformation profonde dès 2026. L’Union européenne souhaite harmoniser et renforcer les exigences, dans l’objectif d’exclure davantage de véhicules anciens ou défectueux du réseau routier. Le nombre et la sévérité des points de vérification devraient ainsi augmenter, obligeant de nombreux propriétaires à entreprendre des réparations plus fréquentes et parfois plus coûteuses.

Parmi les propositions phares étudiées par Bruxelles figurent l’introduction de nouveaux motifs de contre-visite et le renforcement du suivi des campagnes de rappel constructeur. Les autorités insistent sur la nécessité d’une flotte automobile plus sûre et moins polluante, même si cela implique le retrait anticipé de certains véhicules encore fonctionnels.
Un dispositif destiné à exclure les modèles les plus anciens

Les discussions entre institutions européennes aboutissent à cibler tout particulièrement certaines catégories de voitures. Les modèles âgés de plus de dix ans sont au cœur des politiques envisagées. Il pourrait être question d’avancer l’âge du premier contrôle obligatoireou de raccourcir la fréquence des inspections pour les véhicules vieillissants, exposant leurs utilisateurs à des visites plus régulières et un risque accru de non-conformité.

Cette stratégie vise à accélérer le renouvellement du parc roulant. Par conséquent, une partie des Français possédant de vieux modèles devra peut-être anticiper leur remplacement, sous peine de voir leur véhicule interdit de circulation ou soumis à des restrictions progressives.
Nouvelles obligations et rappels constructeurs

Dès janvier 2026, les centres de contrôle technique ne se limiteront plus à vérifier l’usure mécanique classique. Une évolution majeure concerne le suivi systématique des campagnes de rappel lancées par les constructeurs automobiles. Désormais, si un véhicule est concerné par un défaut avéré nécessitant réparation, cette intervention devra impérativement être validée avant que la voiture ne soit déclarée conforme.

Ce nouveau protocole exigera une transparence totale sur les antécédents du véhicule grâce à la consultation centralisée des bases de données européennes. Un oubli ou une négligence à ce niveau entraînera automatiquement une sanction immédiate, pouvant aller jusqu’à l’immobilisation du véhicule, quelle que soit son ancienneté.
Quelle évolution pour les périodicités et les obligations selon l’âge du véhicule ?

Jusqu’à présent, le contrôle technique périodique devait être effectué tous les deux ans pour les véhicules particuliers de plus de quatre ans. La réforme à venir prévoit cependant des modifications importantes pour les modèles dépassant le cap des dix ans. Le rythme des contrôles pourrait devenir annuel, imposant ainsi de nouvelles contraintes logistiques et économiques à de nombreux conducteurs.

L’objectif affiché reste de lutter plus efficacement contre les accidents liés au vieillissement du parc automobile, mais aussi de réduire les émissions polluantes en encourageant le renouvellement des véhicules en circulation.
Fréquence renforcée après dix ans : quelles conséquences ?

Si ces mesures sont adoptées, les propriétaires de voitures anciennes devront gérer plus rigoureusement l’entretien et le suivi administratif de leur véhicule. L’augmentation de la fréquence des contrôles impliquera potentiellement des révisions et réparations plus fréquentes, avec à la clé des frais supplémentaires pour rester en conformité avec la réglementation.

Pour résumer les évolutions prévues :

Périodicité réduite du contrôle technique pour les véhicules de plus de dix ans.
Points de contrôle supplémentaires concernant les réparations liées aux rappels constructeur.
Sanctions immédiates pour non-respect des obligations, incluant l’immobilisation possible du véhicule.

Même si toutes les modalités précises restent en cours de discussion, la tendance est clairement à un durcissement des règles pour limiter la circulation des modèles anciens.
L’accent mis sur la sécurité et la conformité environnementale

Face à la multiplication des crises sanitaires causées par des équipements automobiles défectueux, comme le scandale des airbags Takata, la sécurité devient une priorité centrale pour le législateur. Dès 2026, toute absence de preuve concernant la réalisation des travaux prescrits lors d’un rappel pourra entraîner l’immobilisation pure et simple du véhicule, quel que soit son usage ou sa rareté.

En parallèle, la lutte contre l’obsolescence programmée passe aussi par des obligations renforcées sur les systèmes antipollution, les équipements électroniques liés à la sécurité (voyants moteur, ABS, airbag), et la traçabilité des interventions. L’objectif est d’écarter rapidement du trafic tout modèle présentant un danger ou ne respectant pas les standards environnementaux actuels.
Conséquences attendues pour les automobilistes et le marché de l’occasion

La mise en place de ces mesures aura des répercussions majeures tant sur le budget automobile quotidien que sur la dynamique du marché de l’occasion. Beaucoup d’experts prévoient une baisse du prix de rachat pour les véhicules proches de la limite d’âge, car les acheteurs craindront les frais futurs nécessaires à leur mise en conformité.

Pour les professionnels du secteur, la charge de travail devrait augmenter sensiblement. Centres de contrôle technique, garages et plateformes spécialisées devront moderniser leurs outils, étoffer leurs équipes et assurer une veille constante sur les évolutions réglementaires nationales et européennes afin de répondre aux nouvelles exigences.
Perspectives pour le paysage automobile français en 2026

Le paysage automobile français devrait voir apparaître un contraste marqué entre les foyers disposant d’un véhicule récent, facilement conforme aux nouvelles normes, et ceux pour qui l’achat d’une voiture neuve reste difficile. Les aides à la conversion ou primes à la casse pourraient donc jouer un rôle essentiel, tandis que le débat sur la transition écologique et sociale du transport individuel restera très présent dans l’espace public.

L’impact global de ce durcissement du contrôle technique sera mesurable dès les premiers mois suivant sa mise en œuvre, avec une hausse probable des immobilisations, une évolution rapide du marché de l’occasion et une transformation structurelle du parc roulant vers des modèles équipés des dernières technologies embarquées et des systèmes de dépollution avancés.



Article récupéré sur TF1.fr

Moins de 20% des véhicules sont actuellement recalés

Quelles sont les évolutions à venir pour le contrôle technique en 2026 ? Tout d'abord une ""mise en contre-visite des véhicules"" qui ferait l'objet d'un ""rappel en stop drive"", note auprès de TF1info le ministère des Transports. C'est-à-dire ceux qui sont censés être mis à l'arrêt jusqu'au remplacement des pièces concernées. Cette décision vise, ""dans le cadre des rappels d’airbags ""Takata"", à s'assurer de la réparation effective des véhicules concernés à l’occasion du contrôle technique"", nous explique-t-on.

Le deuxième élément amené à changer concerne un renforcement des ""modalités de surveillance des centres de contrôle technique et des contrôleurs"". Les autorités introduisent notamment ""la possibilité d’imposer une amende administrative, pouvant aller jusqu'à 1.500 euros, en cas de manquement avéré à la réglementation"".

Ces mesures vont-elles vraiment entraîner un taux d'échec au premier passage du contrôle technique de l'ordre de 40 à 50% ? L'évolution serait énorme : en 2024, sur les 18,2 millions de contrôles périodiques enregistrés, moins de 19% ont abouti à la prescription d'une contre-visite. Si les chiffres avancés par l'écrivain se vérifiaient, cela signifierait que l'on passerait de 3,5 millions de véhicules qui échouent au premier passage, à un total compris entre 7,3 et 9,1 millions. Soit plus du double.

Sur quoi s'appuie Alexandre Jardin pour effectuer de telles prédictions ? ""C’est du doigt mouillé"", reconnaît-il auprès de TF1info, mais le fruit de discussions ""avec des garagistes"". Un point selon lui sera à surveiller tout particulièrement : ""la tolérance sur les fuites d’huile"". En effet, ""à partir d’un certain âge, on change la boîte de vitesse d'un véhicule"", avance l'écrivain, ""et dès que cette pièce n'est plus d'origine, il y a des fuites d’huile."" Un élément scruté lors du contrôle technique qui est normalement synonyme d'échec.

Si les critères évalués par les centres de contrôle ne vont pas évoluer drastiquement, une crainte sous-jacente émerge. Celle de voir les responsables des inspections faire désormais preuve d'une forme de "tolérance zéro". Après l'abandon programmé des ZFE, il s'agirait d'une ""contre-attaque"", sous la forme d'un ""durcissement réglementaire"", sous l'influence d'un ""un lobby écolo"", lance le romancier. Exposés à un plus large éventail de sanctions à partir de janvier prochain, les contrôleurs pourraient se montrer intransigeants et ne plus valider le contrôle technique de véhicules qui présentent quelques problèmes mineurs, sur lesquels ils auraient jusque-là fermé les yeux.
Les autorités ne prédisent aucune hausse des contre-visites

""Il n'y a pas lieu de s'attendre à une hausse généralisée du taux de contre-visites"", rétorque le ministère des Transports. ""Seuls les véhicules déjà identifiés comme dangereux par leur constructeur et qui ne doivent plus circuler"" seront concernés par les nouvelles mesures introduites dans les prochains mois. Les autorités ne croient d'ailleurs pas que l'introduction de nouvelles sanctions – visant les centres de contrôle manquant à leurs obligations – change radicalement la situation.

Les amendes vont cibler ""les mauvaises pratiques d'une minorité d’acteurs"", nous assure-t-on. De quoi ""préserver l’image d’une profession très investie dans ses missions"". Les dérives parfois observées ""peuvent avoir des conséquences sur la sécurité des usagers ou sur leur pouvoir d’achat"", nous précise-t-on, ""par exemple, en cas de défaillances non relevées lors d’un contrôle préalable à la revente d’un véhicule"". L'objectif affiché est donc "in fine" de ""protéger les usagers"".

Dans les rangs du ministère, on souligne enfin qu'un ""projet de révision de la directive européenne sur le contrôle technique est en cours"". Pour autant, ""son contenu n'est pas finalisé compte tenu des négociations en cours au niveau européen"", si bien qu'il ne ""rentrera pas en vigueur avant plusieurs années"".

Il faut noter qu'au cours du dernier conseil des ministres des Transports de l'UE, qui s'est tenu le 5 juin dernier, le ministre démissionnaire, Philippe Tabarot ""a porté clairement la position de la France"". À cette occasion, il a manifesté son opposition à des projets ""d'annualisation du contrôle technique"", qui ont nourri d'importantes craintes chez les automobilistes ces derniers mois.
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